Bernard-Henri Lévy à la rencontre des Peshmergas

Photo du film - Peshmerga © MARGO CINEMA

Il y a quatre ans, il rentrait de Lybie avec Le Serment de Tobrouk. Cette année, Bernard-Henri Lévy revient pour une Séance Spéciale avec un nouveau journal de bord, Peshmerga, fruit de six mois d’exploration tout au long de la ligne de front qui sépare le Kurdistan irakien des troupes de Daech.

Peshmerga. En persan, « celui qui va au-devant de la mort ». Ainsi sont nommés les soldats kurdes qui aujourd’hui font face à Daech. Bernard-Henri Lévy a partagé leur quotidien, leurs rêves, leur combat. Des images rares.

« Nous voulions tout voir. Tout enregistrer. Nous voulions avoir accès aux salles de commandement ; aux théâtres d’opération, aux avant-postes. Nous voulions être embarqués, au plus près des offensives. »

Sur le front contre Daech, au-delà des faits, des batailles et des positions des troupes, Peshmerga donne des noms aux hommes et aux femmes qui écrivent l’Histoire, des hauteurs de Mossoul au Mont Sinjar. Avec son équipe de tournage, au long d’un périple de 1 000 kilomètres, BHL tente d’appréhender le combat d’une population contre l’obscurantisme et le djihadisme, mais aussi d’approcher les chrétiens d’Orient et d’appréhender l’Islam des Lumières.

Pour le tournage, Bernard-Henry Lévy s’est entouré de Gilles Hertzog et du producteur François Margolin, tous deux déjà présents sur Bosnia! et Le Serment de Tobrouk. A la différence de ces deux films, Peshmerga se veut une expérience plus collective, moins incarnée par la personne de BHL. Il livre toujours son point de vue mais s’efface au profit du compagnonnage d’une équipe qui a rendu le film possible dans toute son ambition.