Blood Father, Mel Gibson prêt à tout par amour paternel

Photo du film Blood Father © Why not production - Wild bunch

Le réalisateur français Jean-François Richet, à qui l’on doit Ma 6-T va crack-er (1997), Assaut sur le central 13 (2005) et la saga Mesrine (2008), est convié pour la première fois à Cannes avec son nouveau long métrage Blood Father, un thriller porté par Mel Gibson qui illustre l’amour fou d’un père pour sa fille en milieu violent. Projection Hors Compétition en Séance de Minuit.

Blood Father raconte l’histoire de Lydia, 17 ans, et de son paumé de père, John Link, ancien motard hors-la-loi et repris de justice, qui partent en cavale après que celle-ci ait été victime d’un coup monté de son petit copain trafiquant de drogue. John Link devra renouer avec un passé qu’il fuit pour sauver sa fille…  

Inspiré par le roman de Peter Craig, Jean-François Richet met en scène des personnages qui se révèlent dans la lutte sur un mode sauvage, pulsionnel et archaïque, au cœur du désert américain. John Link, dont les choix sont dictés par l’amour inconditionnel qu’il porte à sa fille, livre le combat d’une vie, celui du don de soi pour protéger sa progéniture. Ainsi, le film relève de la transmission de la survie, de l’émancipation, de l’amour et du sacrifice pour les siens, des valeurs positives qui se raréfient dans un monde régi par les intérêts qui s’autorise tous les trafics. Pour incarner la figure iconique du père, le réalisateur a fait appel à Mel Gibson, qu’il considère comme « l’un des plus grands cinéastes contemporains. »

J’ai rarement travaillé avec une personne aussi humble et aussi posée. Mel a une intelligence phénoménale de la dramaturgie.

Connu en tant que réalisateur notamment pour Braveheart (1995), cinq fois oscarisé et pour ses rôles d’action au sein des sagas Mad Max et L’Arme Fatale, Mel Gibson confirme une nouvelle fois avec Blood Father, son statut de héros qui trouve sa raison d’être dans la lutte contre le mal.