Un géant sur Grand écran

Photo du film The BFG (Le BGG - Le Bon Gros Géant) © DR

  Quand l’as du divertissement rencontre le king des livres pour enfants, cela donne Le Bon Gros Géant (BGG), un conte fantastique tourné en live action, technique de réalité virtuelle mise au point sur-mesure pour Steven Spielberg. Le regard tendre et malicieux de l’auteur d’E.T., l’extra-terrestre s’empare du roman de Roald Dahl, succès mondial traduit en 41 langues. BGG était l’histoire favorite de l’écrivain britannique et le Festival la présente Hors Compétition.

Il boit du Frétibulle, boisson Délexquise et Miamissime qu’il n’hésite pas à s’emboucher en un clin d’œil dans son charabiage (langage bizarre). Bon Gros Géant parle le Gobblefunk, au grand bonheur de la petite Sophie, qu’il aime pour son caractère bien trempé.

Avec cette histoire d’amitié entre une orpheline de 10 ans (Ruby Barnhill) et un sympathique géant de sept mètres aux grandes oreilles, végétarien et pacifique (Mark Rylance), Steven Spielberg renoue avec les productions familiales qui mettent du baume au cœur.

« C’est une histoire sur l’amitié, la loyauté et le fait de protéger ses amis, qui montre qu’une petite fille est à même d’aider un géant à résoudre ses problèmes les plus gigantesques »

Fidèle à l’esprit du roman de l’écrivain de Charlie et la Chocolaterie, cette adaptation nuancée manie un humour teinté de noirceur et réunit deux âmes solitaires qui s’apprivoisent d’aventures en aventures. Oscar du second rôle pour son interprétation dans Le Pont des espions du même Steven Spielberg, Mark Rylance incarne le BGG grâce à la technique numérique de la Performance capture.

Il joue ce géant simplet et charmant, bien plus affable que ses frères mangeurs d’hommes, qui attrape les jolis rêves pour mieux les souffler aux petits enfants.
Une œuvre attachante qui signe une dernière collaboration avec la scénariste d’E.T. l’extraterrestre, Melissa Mathison.