Nicolas Bedos et la nostalgie du passé

Photo du film La Belle Époque © Julien Panié

Dans La Belle époque, son second long métrage en deux ans après Monsieur et Madame Adelman, le réalisateur et humoriste Nicolas Bedos embarque Daniel Auteuil dans les années 1970, sur les traces d’un amour de jeunesse.

Victor est un sexagénaire désabusé, largué par la modernité et adepte du « c’était mieux avant ». Lorsqu’Antoine, un entrepreneur ambitieux, lui propose de replonger dans l’époque de son choix grâce à une attraction d’un genre nouveau, Victor choisit de revenir quarante ans plus tôt, au jour de sa rencontre avec son grand amour.

Deux ans après Monsieur et Madame Adelman, son premier long métrage, Nicolas Bedos revient derrière la caméra avec une histoire qui questionne la nostalgie du passé paradoxalement à l'œuvre dans notre société, alors que les évolutions technologiques prospèrent.

Pour La Belle époque, l’acteur a cependant choisi de ne pas apparaître devant la caméra, craignant que son image d’humoriste parfois clivante soit un frein au succès du film, qui a été tourné dans un studio de la région parisienne entre septembre et novembre 2018. Le cinéaste – qui a reconduit la même équipe technique que pour Monsieur et Madame Adelman – confie avoir multiplié les prises sur le plateau afin de trouver la bonne musicalité de chaque scène.

Nicolas Bedos évoque également son rapport au couple et aux femmes dans ce film qui regroupe quelques-uns des comédiens qui comptent dans le cinéma français : Pierre Arditi, Bruno Podalydès, Fanny Ardant, ou encore Daniel Auteuil, qui interprète, moustache au vent, le sexagénaire nostalgique.

Quant à l’entrepreneur, Antoine, et à l’amour de jeunesse de Victor, ils sont respectivement incarnés par Guillaume Canet et Doria Tillier, qui donnait la réplique à Nicolas Bedos dans l’impertinent Monsieur et Madame Adelman.