The Doors, vie et mort de Jim Morrison

Photo du film The Doors © Studiocanal

Sorti en avril 1991, ce biopic musical d'Oliver Stone, présenté dans sa version restaurée, retrace l'ascension et la chute du mythique groupe de rock The Doors à travers celle de son chanteur charismatique : Jim Morrison.

Vingt ans après la mort précoce de Jim Morrison, Oliver Stone offrait aux fans des Doors le premier long métrage sur la carrière du quatuor originaire de Los Angeles, dissous deux ans après le décès du chanteur dans des circonstances troubles. Le réalisateur américain avait remporté les droits d'adaptation d'une biographie consacrée à Jim Morrison en juin 1980 par Jerry Hopkins et Daniel Sugerman, au nez et à la barbe de prestigieux prétendants. Parmi eux, William Friedkin, Francis Ford Coppola ou encore Martin Scorsese.

Une clause du contrat signé avec les ayants-droits affiche la couleur : aucun lien entre la mort de Morrison et Pamela Courson, qui fut sa petite amie jusque dans ses derniers instants, ne doit apparaître dans le scénario. Oliver Stone raconte avoir été saisi par la découverte de l'un des premiers tubes du groupe, « Break on Through », à la fin des années 1960, alors qu'il était engagé dans la guerre du Vietnam, et s'être identifié aux paroles de la chanson.

« Le discours de Jim s’adressait à nous. Il parlait de la vie, de la mort, de la peur, explorait les ténèbres du chaos et de la destruction. Je me suis mis immédiatement à l’aimer ».

Après John Travolta, pressenti pour incarner le défunt chanteur, c'est Val Kilmer qui est finalement choisi aux côtés de Meg Ryan, qui hérite du rôle de Pamela Courson. À l'écran, l'acteur américain se glisse avec un éblouissant réalisme dans la peau du « Roi lézard », dont il reproduit la gestuelle féline à la perfection.

Malgré son immense succès au box-office, l'adaptation fut contestée par les membres des Doors et l'entourage du chanteur, qui regrettèrent les contre-vérités d'un long métrage fantasmé et un portrait à charge de Jim Morrison, dépeint en alcoolique torturé.
 

Une présentation de Studiocanal en partenariat avec Paramount, Lionsgate et Imagine Ritrovata. Restauration en 4K initiée et supervisée par Oliver Stone à partir du négatif original, scanné en 4K 16 bits sur ARRISCAN chez Fotokem US. Restauration gérée par Imagine Ritrovata en Italie. Travaux d’étalonnage suivis par Oliver Stone. Bande-son immersive grâce au mix Atmos créé chez Formosa Group, Hollywood, sous la supervision de Dolby et des mixeurs d’origine du film : Wylie Stateman et Lon Bender. Le film pourra être visionné en 7.1 et 5.1. Version remasterisée 4K désormais disponible en 4K Cinéma, UHD Dolby Vision et Atmos.