LA STRADA

« Nous ne savons jamais vraiment à quel point Gelsomina comprend vraiment l’esprit des adultes. Pourtant, elle en a le cœur, et elle est le seul moyen pour Zampanò d’obtenir une rédemption. Homme brutal, en colère contre le monde, en colère contre lui-même, violent. Le film se déroule dans le monde extérieur, dans le monde grotesque et hostile encore sous le choc de la guerre. Mais ce qui perdure, c’est l’humour et la compassion qui se trouvent dans ce monde grotesque, grâce à Gelsomina et Zampanò. Et c’est la célébration de la vie chèere à Fellini : ça s’appelle La Strada (la route) et, sur la route, ils vont au bord de la mer, bien sûr, il y a des mariages, il y a des carnavals et des piazzas, c’est une métaphore pour vivre, une métaphore de la vie (…). » (Martin Scorsese, 2013)