Black Panther, un Marvel politico-social

Photo du film Black Panther © DR

Troisième plus gros succès de l’histoire du cinéma américain en termes de recettes, Black Panther met en scène le tout premier super héros afro-américain, T’Challa, dans un conflit qui menace le destin du royaume dont il hérite de son père, le tout sous forme de blockbuster. Si vous êtes passés à côté du phénomène Marvel de l’année, voici 3 bonnes raisons d’aller voir Black Panther au Cinéma de la Plage, en présence de son réalisateur Ryan Coogler.

Pour son ton engagé

Black Panther dépasse les codes du film de super-héros pour traiter de thèmes politiques et sociaux, à travers l’histoire des habitants de Wakanda, ce pays africain fictif à la technologie très avancée. S’y glissent alors des références subtiles aux mouvements qui ont marqué l’histoire des afro-américains, de la révolution des Black Panthers en 1966, aux activistes de Black Lives Matter ou encore au mouvement « Oscars So White », qui contestait l’absence d’acteurs noirs nominés aux Oscars en 2015.

Pour son méchant ambigu

L’adversaire de Black Panther est Eric Killmonger, un méchant affecté par l’extrême violence dont il a été témoin lors de son enfance. Alors qu’il grandit sans père, il est confronté aux minorités raciales et assiste aux émeutes de Los Angeles dans les années 1990, ce qui le mènera à vouloir prendre le pouvoir pour mettre fin à l’oppression. Incarné par Michael B. Jordan, il est probablement le méchant le plus charismatique des studios Marvel.

Pour la place donnée aux femmes

Salué pour sa politique de genre, Black Panther accorde une place centrale aux femmes, des super héroïnes qui mettent leurs pouvoirs au service de T’Challa, interprété par Chadwick Boseman, pour le protéger des menaces. Courageuses et indépendantes, ces figures féminines sont incarnées par les actrices Lupita Nyong’o, Angela Bassett, Letitia Wright et Danai Gurira.