The Gangster, the Cop, the Devil : traque assassine en Corée du sud

Photo du film The Gangster, The Cop, The Devil © 2019 KIWI MEDIA GROUP. ALL RIGHTS RESERVED

The Gangster, the Cop, the Devil : un flic s’associe à un gangster pour débusquer un serial killer. Quand la formule est imaginée par Lee Won-tae, ancien producteur et nouvelle garde du cinéma sud-coréen, le cocktail présenté Hors Compétition se révèle particulièrement savoureux.

Jang Dong-su alias Don Lee, chef mafieux victime d’une tentative de meurtre, perd son honneur s’il ne retrouve pas le tueur en série qui lui a fait cet affront. L’impitoyable traque de l’assassin personnifié par Kim Seong-gyu nourrit la trame d’un film d’une intensité féroce, où le caïd s’allie à l’inspecteur de police pour neutraliser le criminel qu’ils poursuivent pour différentes raisons.

Pour rivaliser avec l’imposante carrure de Don Lee, le comédien Kim Moo-yeol s’est lesté de 15 kilos afin d’assurer le rôle de l’agent Jung Tae-seok. Don Lee, qui campe ici selon ses dires « le personnage le plus fort de sa carrière », s’est, aux yeux du producteur Jang Won-seok, « surpassé pour mettre en valeur une facette inédite de son talent ».

Afin d’incarner le serial killer qui ose s’en prendre à un caïd de la mafia, une proie qu’il estime enfin à sa mesure, Kim Seong-gyu s’est quant à lui attelé à l’affûtage de son corps pour obtenir cette allure anguleuse qui plait tant au réalisateur. Une nouvelle silhouette qui évoque au cinéaste un « pic à glace » et qui permet, grâce au regard « inquiétant, vulnérable et fort à la fois » du comédien, d’incarner un tueur parfait. « Dès que j’ai vu Kim Seong-gyu, j’ai su que je tenais mon tueur, il est l’incarnation du mal ».

Et le producteur, qui est aussi un conteur hors pair, d’ajouter : « C’était un vrai plaisir de voir ces types qui n’auraient pas dû se rencontrer se renvoyer la balle. La complicité entre les acteurs était palpable ».