Trois choses à savoir sur Voyna i Mir (Guerre et Paix)

Photo du film Voyna I Mir. Film I. Andrei Bolkonsky (Guerre et paix. Film I. Andrei Bolkonsky) © DR

Cannes Classics redécouvre une fresque monumentale du cinéma soviétique : Guerre et Paix (1966), de Sergey Bondarchuk, Oscar du meilleur film étranger en 1969. Le film, en cinq parties, dépeint la Russie sous Napoléon selon le roman de Léon Tolstoï. C’est la première qui est présentée au Festival, Voyna i Mir. Film 1. Andrei Bolkonsky (Guerre et Paix. Film 1. Andrei Bolkonsky) en version restaurée.

La campagne de Russie, côté russe. Sergey Bondarchuk s’est évertué à retranscrire à l’écran l’œuvre monumentale de Tolstoï, de la manière la plus fidèle qui soit. Ainsi, alors que Napoléon mène sa conquête, Guerre et Paix suit les destins bouleversés de deux familles aristocrates. La première partie s’intéresse au personnage d’Andrei Bolkonsky, ce prince lassé des mondanités engagé dans l’armée. Il se trouve gravement blessé lors de la bataille d’Austerlitz alors que sa femme meurt en couches.

Guerre et Paix, film le plus cher de l’histoire. Après inflation, le budget final dépasse les 700 millions de dollars. Il n’en fallait pas moins pour tourner les sept heures de film dont certaines scènes peuvent durer presque une heure. Batailles épiques, bals somptueux, costumes d’époque, Guerre et Paix s’est donné les moyens du faste et du réalisme nécessaires à son récit.

Bondarchuk, « artiste du peuple de l’URSS ». Acteur avant d’être réalisateur – il joue d’ailleurs dans Guerre et Paix – Sergey Bondarchuk a reçu plusieurs distinctions non seulement pour ses réalisations mais aussi pour son travail de formation d’acteurs. En 1951, il reçoit le Prix d’Etat de l’URSS qui distingue les prouesses d’artistes et de scientifiques.

Une présentation de Mosfilm Cinema Concern. Restauration numérique image par image de l’image et du son à partir d’un scan 2K. Producteur de la restauration : Karen Shakhnazarov.