Un héros méconnu à l’honneur dans A Hidden Life de Terrence Malick

Photo du film A Hidden Life ( Une vie Cachée ) © Iris Productions

Le réalisateur, scénariste et producteur Terrence Malick est de nouveau sélectionné en Compétition, huit ans après sa Palme d’or pour The Tree of Life et 40 ans après avoir reçu le Prix de la Mise en scène pour Days of Heaven (Les Moissons du ciel). Il présente cette année A Hidden Life (Une Vie Cachée), un long métrage inspiré de la vie de Franz Jägerstätter, objecteur de conscience exécuté par les nazis en 1943.

Dans le cadre de la seconde guerre mondiale, A Hidden Life raconte la véritable histoire de Franz Jägerstätter, interprété par l’acteur August Diehl (Inglorious Basterds, Compétition 2009 ou encore Le Jeune Karl Marx, 2017) avec, à ses côtés, Maria Simon, Bruno Ganz et Matthias Schoenaerts. Ce paysan autrichien ouvertement opposé au nazisme refusera de se battre aux côtés d’Adolphe Hitler et du Troisième Reich. Un acte de courage et de rébellion qui entraînera sa condamnation pour trahison et son assassinat par les nazis. Homme pieux, il se reposera sur sa foi et l’amour de sa famille pour s’accrocher à sa liberté.

L’œuvre unique de Terrence Malick nous a habitués à des films visuellement puissants, originaux et intenses. Ce n’est pas la première fois que le réalisateur américain s’inspire de faits réels pour l’écriture de son scénario : La Balade Sauvage (1975) est basé sur l’histoire authentique du tueur en série Charles Starkweather, La Ligne Rouge (1998) revient sur la bataille de Guadalcanal, et Le Nouveau Monde (2005) évoque l’histoire du navigateur et explorateur anglais John Smith et de la célèbre Pocahontas. Quinze ans après, c’est donc le retour du réalisateur à une nouvelle fresque historique.

Après ses derniers films tournés sans scénario et apparentés à des rêveries spirituelles aux plans silencieux, lents et poétiques, l’énigmatique réalisateur semble marquer un retour à une narration plus linéaire avec A Hidden Life.