Seize printemps, le premier film prometteur de Suzanne Lindon

16 PRINTEMPS - Photo du film © AVENUE B PRODUCTIONS / PANAME DISTRIBUTION

 

Suzanne Lindon a 15 ans quand elle écrit Seize printemps. Un âge plein d’interrogations qui lui inspire le scénario qu’elle mettra en scène quatre ans plus tard en y interprétant le rôle principal d’une jeune femme amoureuse d’un homme plus âgé qu’elle. Un premier film délicat et prometteur sélectionné au Festival de Cannes 2020 avant de continuer son parcours à Angoulême, Toronto, et San Sebastián.

Suzanne a seize ans. Elle s’ennuie avec les gens de son âge. Tous les jours pour aller au lycée, elle passe devant un théâtre. Elle y rencontre un homme plus vieux qu’elle (Arnaud Valois révélé à Cannes dans 120 battements par minute) qui devient son obsession. Grâce à leur différence d’âge, ils pensent ne plus s’ennuyer ensemble et tombent amoureux. Mais Suzanne sent qu’elle risque de passer à côté de sa vie, celle de ses seize ans qu’elle avait tant de mal à vivre comme les autres.

Avec de belles idées de mise en scène, Suzanne Lindon emprunte à la danse et au théâtre pour inviter la sensualité dans cette histoire d’amour platonique qui brasse autant de désir que de peur et reste du côté de la pudeur :

« J’avais envie de filmer un rapport respectueux, sain, amoureux et consentant qui soit très pudique et courtois. Il ne la brusque jamais. Et elle de son côté ne se laisse jamais influencer ou même impressionner par l’âge de cet homme ou par sa prestance. Elle est forte et n’est sous aucune emprise. Elle se fait juste confiance. »

Servi par la musique Vincent Delerm, ces premiers émois qui évoquent Diabolo Menthe, L’effrontée ou encore À nos amours de Pialat sont à découvrir en salles à partir du 16 juin.