En attendant les Hirondelles, rendez-vous avec Karim Moussaoui

Photo du film En attendant les hirondelles © DR

Avec les trois personnages d’En attendant les Hirondelles, le réalisateur Karim Moussaoui fait son entrée au Certain regard. Un long métrage tourné en Algérie.
 

Racontez-nous la genèse de votre film

J’ai commencé à écrire En attendant les hirondelles en 2009. Je me posais la question de l’engagement, ou comment la prise de conscience s’opère chez les individus. Pour moi, cette question se pose essentiellement au moment des choix que nous sommes appelés à faire à des moments clés de notre vie. Et c’est comme ça que j’ai décidé de raconter des histoires de personnes qui sont face à des choix à faire.

L’atmosphère du tournage ? Une anecdote de plateau ?

Pour ce tournage, j’ai réuni des techniciens avec lesquels j’ai eu le plaisir de travailler sur mon précédent film. Et d’autres personnes nouvelles ont intégré le tournage. Je crois que c’était un des moments les plus intenses de ma vie. Notre complicité nous a permis de tenir bon pendant les moments difficiles.
Pour l’anecdote, je dirais seulement : « minibus !!!» L’équipe du tournage comprendra.

Quelques mots sur vos interprètes ?

Ce film raconte trois histoires avec au moins deux personnages centraux pour chaque histoire. Il fallait trouver des comédiens qui correspondent à ce que j’avais imaginé de mes personnages. Pour certains, comme Mehdi Ramdani, Mohamed Djouhri ou Sonia Mekkiou, j’ai su assez vite qu’ils allaient faire partie du film. Pour d’autres, il a fallu les chercher et faire des essais. Au final je suis content de ce mélange d’acteurs professionnels et non professionnels.

Qu’avez-vous appris durant la réalisation de ce film ?

Qu’il faut faire confiance à son intuition. Ne pas hésiter à essayer beaucoup de choses pendant le tournage avant d‘aller au montage.

Vos sources d’influence ?

J‘ai regardé beaucoup de films de grands auteurs tels que Abbas Kiarostami, Michelangelo Antonioni ou même Stanley Kubrick, des noms qui reviennent souvent dans la liste des cinéastes préférés des cinéphiles. Mais je crois que pour faire des films il faut d’abord regarder autour de soi et interroger ce que l’on voit.