Clint Eastwood © Michael Loccisano / Getty Images / AFP
La Leçon de Cinéma de Clint Eastwood
CLINT EASTWOOD, qui fut Président du Jury en 1994, est présent à Cannes du 19 au 21 mai. Le samedi 20 mai à 16h45, il présente salle Debussy la copie restaurée d’Impitoyable (Unforgiven), dont le Festival fête, avec Warner, le 25e anniversaire. Le lendemain, il inaugurera la LEÇON DE CINÉMA DU 70e ANNIVERSAIRE par une conversation en compagnie du critique américain Kenneth Turan en salle Buñuel à 16h.
Propulsé sur la scène internationale en tant qu’acteur sous la direction de Sergio Leone (Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand) puis de Don Siegel (Les Proies, L'Inspecteur Harry, L'Évadé d'Alcatraz), Clint Eastwood passe pour la première fois derrière la caméra en 1971 avec Un frisson dans la nuit. C’est le début d’une longue et prolifique carrière qui ne cessera de confirmer son talent, consacré notamment par les Oscars du Meilleur film et du Meilleur réalisateur remportés par Impitoyable en 1992 et Million Dollar Baby en 2005.
A Cannes, la filmographie du réalisateur n’a cessé d’accompagner l’histoire du Festival ces dernières décennies. En 1985, il est sélectionné pour la première fois en Compétition pour Pale Rider. Viendront ensuite, Bird (1988), White Hunter, Black Heart (1990), Absolute Power (1997), Mystic River (2003) et l’Échange en 2008, pour lequel il reçoit le Prix spécial du 61e Festival. Président du Jury des Longs Métrages en 1994, le cinéaste avait également tenu à être présent en 2008 pour la remise de la Palme d’or d’honneur à Manoel de Oliveira.
A l’occasion de sa 70e édition, c’est à ce légendaire acteur et réalisateur que le Festival a souhaité rendre hommage en l’invitant à évoquer en public une carrière qui continue de s’inventer.
Je n’ai toujours pas de certitudes sur le cinéma. Quand je vois les éléments se mettre en place, je les agence à ma façon et, lorsque je trouve que c’est bon, je me contente d’espérer que quelqu’un d’autre trouvera ça bon aussi. Je ne me fie qu’à l’effet que les images ont sur moi et pas à ce qu’un film est supposé être. En fait, je n’aime même pas y penser pendant que je fais le film parce que ça a tendance à me perturber dans un processus qui reste long. Car, après le tournage, c’est trop tard : on fait avec ce qu’on a et on assemble du mieux possible les pièces du puzzle.
