Compétition : « Tehilim » de Raphaël Nadjari

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Raphaël Nadjari, qui avait vu l’un de ses précédents films, The Shade, sélectionné à Un Certain Regard en 1999, présente
aujourd’hui son nouveau long-métrage, Tehilim, en Compétition. A travers ce drame, qui témoigne – tout comme Avanim – de son attachement pour la terre
d’Israël, le réalisateur français dresse le portrait d’une famille juive désemparée après la disparition du père, incarné par
Shmuel Vilojni. Chaque membre tente de faire face comme il le peut à cette absence, aux difficultés du quotidien. Alors que les adultes se réfugient dans le silence ou la
tradition, les deux enfants – interprétés par Michael Moshonov et Yonathan Alster – essaient, à leur manière, de retrouver leur père…

Expliquant le choix de cette histoire, Raphaël Nadjari déclare : « Je cherchais une histoire simple et intime pour parler des sujets les plus complexes (…) J’ai
cherché au travers du réel et du quotidien d’une famille à raconter l’insurmontable, la disparition de ceux qu’on aime. Comme si quelque chose de Dieu
lui-même nous avait abandonné, dévoilé notre vulnérabilité, provoqué le début d’un questionnement. Pour le retrouver (…) Je ne
fais pas une étude sociologique, je cherche à comprendre spontanément la dimension composite et dialectique du judaïsme, au-delà de ses appartenances
communautaires. »
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