Un Garçon fragile – Le projet Frankenstein en Compétition

Kornél Mundruczó

Un Garçon fragile – Le projet Frankenstein, présenté en Compétition, marque le retour au Festival du réalisateur hongrois Kornél Mundruczò. Il s’agit en effet du quatrième passage de ce jeune réalisateur de 34 ans à Cannes. Le film est projeté aujourd’hui à 12h et 23h au Grand Théâtre Lumière.

 

L’acteur / réalisateur Kornél Mundruczò est remarqué à la sortie de son second long métrage, Pleasant Days, qui remporte le Léopard d’Argent au Festival de Locarno. Il intègre ensuite la Résidence de la Cinéfondation en 2003 où il s’attèle à l’écriture et la réalisation de Delta, présenté en Compétition cinq ans plus tard. Entretemps, le réalisateur est sélectionné à Un Certain Regard pour Johanna en 2005.

 

Ces deux films préfiguraient déjà le chemin que le réalisateur allait emprunter dans Un Garçon fragile – Le projet Frankenstein. Secrets de famille destructeurs, relations incestueuses, monstres à visages humains… Autant d’obsessions qui ont naturellement conduit Kornél Mundruczò jusqu’à cette adaptation détournée et modernisée du célèbre mythe de Frankenstein créé par Mary Shelley au début du 19ème siècle.

 

Le film se penche sur le retour d’un jeune garçon à son domicile familial après une longue période en pensionnat. Il va chercher – en vain – à obtenir un peu d’amour de ses parents, le tout sur fond d’une sombre enquête policière. Le film est basé sur une pièce de théâtre que Kornél Mundruczó avait mis en scène en 2007 avec Yvette Biro. La pièce, qui mélangeait acteurs professionnels et amateurs, a remporté trois prix au Festival national du théâtre hongrois.

 

G.F.