CONFÉRENCE DE PRESSE – Jérôme Salle « Pour moi, c’était primordial de sonner vrai »

Jérôme Salle © FDC / LOB

Jérôme Salle, Orlando Bloom, Forest Whitaker, Conrad Kemp, Alexandre Desplat, Caryl Ferey et Julien Rappeneau étaient présents à Cannes pour la conférence de presse de Zulu, film de clôture du 66e Festival de Cannes. Extraits.

Orlando Bloom à propos de son rôle :

Les hommes en Afrique du Sud disent « un cowboy ne pleure pas devant son cheval ». Le type que je joue à des problèmes de drogue et d’alcool, ce qui est très loin des autres personnages que j’ai déjà interprété. Lorsque les gens ont une perception de vous, c’est dur de montrer autre chose. J’ai l’impression que ce film va marquer un nouveau chapitre dans mon existence.

A propos du tournage en Afrique du Sud :

Conrad Kemp :
Il y a d’abord un côté authentique à tourner en Afrique du Sud : le film a réussi à découvrir son propre cœur. Ce n’est pas un thriller, ni une histoire de vengeance mais un film très humaniste. Je pense que le film va être bien accueilli en Afrique du Sud et que la population va se reconnaitre.

Jérôme Salle : Pour moi, c’était primordial de sonner vrai. Etre authentique dans un film, c’est une question de détails : la façon de dire bonjour, de s’embrasser.  

A propos de la production française :

Orlando Bloom : Pour chacun de nous, ce film a représenté un voyage personnel. Le fait qu’on soit loin de chez nous nous a rapproché. Je ne sais pas si c’est une caractéristique française, mais Jérôme était très ouvert à nos suggestions. Il nous a encouragé à proposer des idées et nous a demandé d’assumer des responsabilités.

Forest Whitaker : C’est le quatrième film français que je tourne. J’ai remarqué qu’il y avait une réelle différence par rapport aux productions américaines. Les producteurs français nous ont encouragés à faire le film à notre façon, et c’est vraiment le réalisateur qui a le pouvoir sur la vision du film. Aux Etats Unis, les studios sont plus dirigistes. 

 

Propos recueillis par LR