Equipe du film © FDC / LOB
SEANCE SPECIALE – Bombay Talkies en hommage au cinéma indien
Le Festival de Cannes invite cette année l’Inde et son cinéma centenaire. A l’occasion de cet anniversaire, Bombay Talkies est projeté en Séance spéciale dans le cadre d’une soirée hommage. Ce film à sketch réunit quatre réalisateurs de la jeune génération, quatre courts métrages pour une ode au cinéma indien.
Photo du film © DR
Résumer le cinéma indien à Bollywood serait une erreur, Cannes l’a démontré ces dernières années avec des films comme Udaan et Miss Lovely. En Inde comme ailleurs, le cinéma a ses codes, ses traditions et évolue au gré des techniques et du contexte. Tous les cinémas de l’Inde sont dans Bombay Talkies.
On retrouve les couleurs et la théâtralité si chers à Bollywood en toile de fond de Zoom Zoom Darling, court métrage de la réalisatrice Zoya Akthar. Le petit Vicky est fasciné par une actrice et répète chez lui ses scènes de danse. Pour cela, il se déguise, ce qui a le don d’agacer son père.
Le court métrage de Dibakar Banerjee s’inspire d’une nouvelle du monument du cinéma Satyajit Ray. Star raconte l’histoire de Purandar, acteur déchu qui vient de perdre son père et veut briller aux yeux de sa fille. Le cinéma de Dibakar Banerjee, reconnu et primé en Asie, revêt un aspect très sociétal inspiré des questions qui touchent les Indiens d’aujourd’hui.
Karan Johar, également reconnu par ses pairs, s’est plongé quant à lui dans une histoire d’amour, thème traditionnel en Inde. Mais celle qu’il raconte dans Ajleeb Daasran Hai Yeh n’a rien de classique. Gayatri travaille avec Avinash, un journaliste homosexuel. La jeune femme invite son collègue pour fêter son anniversaire. Avinash révèle à Gayatri que son mari est gay.
Alors qu’Anurag Kashyap présente Ugly à la Quinzaine des Réalisateurs, il signe également la dernière section de Bombay Talkies avec Muraba, l’histoire de Vijay. Son père va bientôt mourir et pour exaucer ses dernières volontés, il part à la recherche d’Amitabh Bachchan.
Tarik Khaldi
SÉANCE
Dimanche 18 mai / Salle du Soixantième / 19h15
