CANNES CLASSICS – Retour aux origines du film de sabre avec A Touch of Zen

Équipe du film © FDC / T. Delange

Taïwan fait son entrée à Cannes en 1975 avec Xia Nu (A Touch of Zen). Avec ce film, Kinh Hu révolutionne le film d’action chinois auquel il apporte une maîtrise technique et un sens chorégraphique inédits.

 

Photo du film © DR

Le pitch. La mère de Gu Shengzai cherche désespérément à marier son fils, peintre et écrivain public. Un jour, une jeune fille vient s’installer dans la maison voisine. La mère entend bien la présenter à son fils, mais elle ne soupçonne pas qu’elle est activement recherchée pour trahison. Son père a été assassiné par la police politique du grand eunuque Wei.

 

Film de sabre. A Touch of Zen marque les débuts du wu xia pian, un genre typiquement hongkongais qui puise dans la littérature traditionnelle chinoise. Aussi appelé films de sabre, ces œuvres allient arts martiaux, action et haute voltige. Le wu xia pian traverse les époques avec brio, comme Cannes a pu en témoigner avec Dragon Inn (L’Auberge du dragon) de Kinh Hu (Cannes Classics, 2014), Tigre et Dragon d’Ang Lee (Hors Compétition, 2000) et cette année encore avec The Assassin de Hou Hsiao-hsien, en Compétition.


Du « Zen » au « Sin ».
Le titre n’est pas sans rappeler un film plus récent : A Touch of Sin, Prix du scénario à Cannes en 2013. Jia Zhang-Ke expliquait alors sa fascination pour ce film traditionnel et l’inspiration qu’il y avait puisée, tant pour la construction des personnages que pour celle de la narration.

 

Tarik Khaldi
 

SÉANCE


Lundi 18 mai / Salle Buñuel / 22h00
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