Bugsy Malone, un film de gangster sur fond musical

Photo du film Bugsy Malone (Du rififi chez les mômes) © DR

Présenté au Cinéma de la Plage, Bugsy Malone est le premier long métrage du réalisateur britannique Alan Parker. C’est avec ce film qu’il a arpenté les marches du Festival de Cannes pour la première fois en 1976. Trois bonnes raisons de ne pas le manquer.

Pour son genre parodique
Au Royaume-Uni, Alan Parker ne parvient pas à trouver les finances pour donner vie à ses scénarios, considérés comme trop paroissiaux. Il décide alors de fusionner deux genres classiques du cinéma hollywoodien, la parodie et les films de gangster. Le résultat ? Bugsy Malone, une parodie de films de gangsters, sous forme de comédie musicale, qui illustre la guerre des gangs à New York en pleine prohibition.

Pour son casting inattendu
Chef de gang, tenancier d’un club clandestin ou encore détenteur d’armes, tous ces rôles évoquent des personnalités de durs à cuire et sont en réalité interprétés par des enfants ! Ce choix de casting va même jusqu’à donner le titre français du film, rebaptisé « Du rififi chez les mômes ». Jodie Foster y tient d’ailleurs l’un des rôles principaux en tant que vedette d’un cabaret. Une occasion de revoir l’actrice, déjà prometteuse à l’âge de 13 ans.

Pour son ambiance des années 20
Les hommes portent des chapeaux, les femmes des robes à paillettes. Ils font des claquettes, dansent le Charleston, se donnent rendez-vous dans des bars clandestins… Alan Parker réunit dans Bugsy Malone tous les ingrédients pour recréer l’Amérique de la prohibition et l’atmosphère des années folles.