Sans pitié : Byun Sung-hyun s’attaque au film d’action

Photo du film Bulhandang (Sans pitié) © DR

Avec son troisième long métrage, Byun Sung-hyun s’essaie à un nouvel exercice. Alors que Watcha’ wearin’? (2012) racontait un quiproquo amoureux qui finissait en relation sexuelle téléphonique, le Coréen s’attaque au film d’action avec Bulhandang (Sans pitié), présenté en Séance de Minuit.

Jae-ho et Hyun-su se rencontrent en prison. Chacun est à la tête d’un gang, l’arrivée de l’un menace l’autorité de l’autre. A leur sortie, ils se lancent à la conquête du marché de la drogue mais ils ne s’accordent pas une confiance réciproque.

Si le cinéma coréen a su s’approprier le film d’action, Byun Sung-hyun préfère s’inspirer de Martin Scorsese, Quentin Tarantino et Johnnie To. Le réalisateur puise également dans le thriller hongkongais mais aussi dans le manhwa, le manga coréen. Il espère ainsi créer un style très personnel, en rupture avec ses deux premiers longs métrages.

« Après une comédie romantique, je voulais m’attaquer à un film fondamentalement masculin. Je voulais aller vers quelque chose de nerveux, sec mais élégant à la fois. »

Pour Sans pitié, le réalisateur fait appel à Sul Kyung-gu, une valeur sûre du cinéma coréen, primée, à plusieurs reprises, et Yim Si-wan, popstar de 28 ans, chanteur, vedette du petit écran et acteur. Tous deux, très intrigués à la lecture du scénario, ont accepté d’accompagner le réalisateur dans cette aventure inédite.