Dans l’intimité d’une icône avec Anita

Mannequin, actrice de cinéma et membre officieuse des Rolling Stones, Anita Pallenberg électrisait le public aussi bien par son talent que par ses excès. Le documentaire Anita, de Zvetlana Zill et Alexis Bloom, va au-delà des scandales en brossant un portrait intime de la muse, présenté à Cannes Classics.

Anita révèle l’histoire d’une rockeuse, actrice, muse et mère féroce qui connut la célébrité dans les années 1960 et 1970. Le documentaire nous plonge dans le monde d’Anita Pallenberg avec l’aide d’une distribution qui inclut sa famille – Marlon, Angela et leur père Keith Richards. Des films maisons jamais vus auparavant et des photos de famille montrent la vie de l’icône avec les Rolling Stones, du plateau de Barbarella aux Alpes Suisses et le Lower East Side de New York.

En 2008, Anita Pallenberg expliquait au quotidien britannique The Guardian avoir renoncé à l’écriture de son autobiographie. Quinze ans plus tard – et six ans après son décès – la vie de l’idole des sixties est racontée à travers des archives personnelles. Proche d’Andy Warhol, elle fréquente les Rolling Stones au début des années 1960 et devient connue à travers ses aventures avec Brian Jones puis Keith Richards, le guitariste du groupe.

Un itinéraire insolite pour cette mannequin italo-allemande, qui se lance dans le cinéma en 1967 avec Vivre à tout prix, de Volker Schlöndorff, présenté en Compétition à Cannes. La même année, elle donne la réplique à Jane Fonda dans Barbarella. Malgré des scandales à répétitions dans les années 1970, Anita Pellenberg joue pour Jean-Luc Godard, Philippe Garel, Abel Ferrara ou encore John Malkovitch. En parallèle, elle développe sa carrière de styliste tout en s’occupant de ses deux enfants. Le documentaire capte l’essence de la vie de l’actrice et muse du rock’n’roll à travers un récit d’aventures doux-amer.