The Phoenician Scheme : un duo père-fille sur fond d’espionnage, par Wes Anderson

THE PHOENICIAN SCHEME

Il compte désormais parmi les fidèles de la Croisette : Wes Anderson revient pour la quatrième fois en Compétition, avec The Phoenician Scheme. Ce dernier succède à Asteroid City, The French Dispatch et Moonrise Kingdom, film d’ouverture du Festival de Cannes en 2012. Cette fois, on retrouve Benicio del Toro aux côtés de Mia Threapleton, dans un tandem rocambolesque.

Deux ans après Asteroid City, Wes Anderson propose une nouvelle plongée dans les années 1950 avec The Phoenician Scheme. Ce nouveau long métrage suit un binôme formé par « Zsa-Zsa » Korda (Benicio del Toro), l’un des hommes les plus riches d’Europe, et sa fille Liesl, une religieuse incarnée par la jeune Mia Threapleton (Le Jeu de la Reine). Tandis que le premier vient d’échapper à une énième tentative d’assassinat, il reprend contact avec la seconde, qu’il n’a pas vue depuis six ans, dans le but de la former à sa succession. Pour mener à bien le grand projet de Zsa-Zsa — l’exploitation à grande échelle d’une région au riche potentiel —, tous deux s’embarquent dans d’extravagantes péripéties.

« Le point de départ était d’essayer d’inventer quelque chose sur l’un de ces magnats européens des années 1950, comme Onassis ou Niárchos. »

– Wes Anderson

 

À travers cette relation, Wes Anderson filme de nouveau les liens familiaux, un thème déjà présent dans La Famille Tenenbaum, La Vie aquatique ou encore À bord du Darjeeling Limited. Mais, comme à l’accoutumée, toute une galerie d’autres personnages gravite autour des protagonistes.

Certains sont interprétés par des fidèles collaborateurs du cinéaste, comme Scarlett Johansson, Tom Hanks, Mathieu Amalric, Jeffrey Wright, Bryan Cranston ou Benedict Cumberbatch. D’autres, comme Michael Cera, font leurs premiers pas dans l’univers chatoyant de Wes Anderson, qui cosigne un cinquième scénario avec Roman Coppola.