The Last Face, le retour de Sean Penn derrière la caméra

Photo du film The Last Face © Kelly Walsh

Il a fait ses débuts de cinéaste en 1991 avec The Indian Runner, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs. Après une sélection en Compétition en 2001 pour The Pledge, l’histoire de Sean Penn réalisateur continue aujourd’hui de s’écrire sous les auspices cannois avec la présentation en Compétition de son dernier film The Last Face.

Au fil de sa carrière, Sean Penn a développé une incroyable palette de jeu d’acteur. Pour les plus grands réalisateurs, de Louis Malle à Dennis Hopper, en passant par Clint Eastwood et Alejandro González Iñárritu, il a interprété toutes sortes de rôles, sans jamais cesser d’incarner la contre-culture de l’Amérique Post-Vietnam. Derrière la caméra, il conserve cette force de conviction.

Car Sean Penn a l’engagement et la liberté chevillés au corps. À travers ses longs métrages de fiction, il n’a eu de cesse d’explorer les conflits éthiques et moraux de la quête de justice et d’idéal. Que ce soit par la description du mal-être d’un jeune soldat de retour du Viêtnam dans The Indian Runner ou en suivant pas à pas la quête de liberté du héros d’Into the Wild, la caméra de Sean Penn scrute les histoires intimes pour mieux sonder le discours politique ambiant.

Dans The Last Face, Sean Penn réunit Charlize Theron et Javier Bardem pour incarner l’histoire d’amour entre un médecin humanitaire et la directrice d'une ONG en mission au Libéria. Pour préserver leur amour naissant, ils devront trouver un compromis à leur désaccord sur les politiques à adopter sur le terrain face au conflit ambiant. Pour ce film, le réalisateur a également fait appel à l’actrice française Adèle Exarchopoulos qui a reçu la Palme d’or 2013 pour son rôle dans La Vie d’Adèle aux côtés de Léa Seydoux et d’Abdellatif Kechiche.