To Live and Die in L.A. : le film policier selon William Friedkin

Photo du film To live and Die in L.A (Police Fédérale, Los Angeles) © DR

William Friedkin est mis à l’honneur à Cannes Classics. Au lendemain de sa Leçon de cinéma et de la projection de Sorcerer au Cinéma de la plage, le réalisateur présente To Live and Die in L.A. (Police fédérale, Los Angeles), Salle Buñuel, un thriller brutal et cynique en trois anecdotes.

On découvre Willem Dafoe dans son premier grand rôle au cinéma et déjà il jouait les méchants. Dans To Live and Die in L.A, il est traqué par deux policiers. Il tue un des deux agents, l’autre veut venger cette mort à tout prix, quitte à s’arranger avec les lois et la morale.

Une des courses-poursuites les plus intenses du cinéma, qui n’est pas sans rappeler celle déjà mythique de French Connection, autre film de William Friedkin. Il s’agit de la dernière scène qui a été tournée pour éviter que les acteurs se blessent.

La criminalité avec précision. Pour concevoir To Live and Die in L.A., William Friedkin a fait appel à des agents de police et à des faussaires. D’ailleurs, les faux billets fabriqués pour le film ont fini par entrer en circulation. Ne comptez pas en trouver, ils ont été progressivement repérés et supprimés.

Gestion du projet de restauration initié par Arrow Films au Royaume-Uni. Négatif original 35mm scanné en 4K à Deluxe Media in Burbank puis converti en 2K pour correction colorimétrique supervisée par William Friedkin et processus de restauration numérique.