Séance du Président du Jury : « The Third Wave » d’Alison Thompson

Dans le cadre de cette séance spéciale, proposée Salle du Soixantième, les festivaliers ont pu découvrir, en présence de Sean Penn, "The Third Wave", un documentaire d'Alison Thompson.

Pour la première fois dans l’histoire du Festival de Cannes est présenté ce soir un film inédit à la demande de son Président du Jury. Dans le cadre de cette séance spéciale, proposée Salle du Soixantième, les festivaliers ont découvert, en présence de Sean Penn et de son Jury, The Third Wave, un documentaire d’Alison Thompson sur l’après tsunami au Sri Lanka. La cinéaste australienne y raconte l’histoire de quatre volontaires indépendants inexpérimentés qui débarquent avec peu d’argent, à Peraliya, un village détruit par une vague de quinze mètres de haut.

Lors de la présentation du film, Thierry Frémaux a expliqué comment lui est venue l’idée de cette séance :
"Sean Penn nous a conseillé de voir ce film, The Third Wave, réalisé par Alison Thompson, et nous l’avons aimé. Aussi, il nous a demandé s’il était possible de créer une séance spéciale au Festival et de montrer ce film à un public plus large."

Sean Penn a pour sa part remercié les spectateurs pour leur présence et leur a expliqué son choix :
"Ce film m’a énormément marqué émotionnellement. Je n’en dirai pas plus car ce film vous convaincra lui-même par son propos. Vu que les gouvernements nationaux ne semblent pas capables de nous aider, ce film nous indique comment il est possible de nous entraider. Ce film m’a été communiqué par une personne qui a été confrontée directement aux effets du tsunami, Petra Nemcova…"

Petra Nemcova :
"Ce documentaire est très cher à mon coeur pour deux raisons : parce qu’il s’agit de mon expérience personnelle et parce qu’il est ce en quoi je crois. L’action de ce film se déroule au Sri Lanka juste après le passage du tsunami. J’y ai été confrontée en Thaïlande. Heureusement, je n’ai été que blessée. L’une des choses les plus importantes que j’ai apprises, c’est que dans chaque expérience vécue, il y a du positif et du négatif. Le négatif, c’est que parmi les 100 000 personnes qui ont trouvé la mort dans cette catastrophe, il y avait mon fiancé Simon. Et le positif, c’est que j’ai créé un organisme d’aide à ces populations, le Happy Hearts Fund, auquel bénéficie ce documentaire. Merci beaucoup pour votre générosité."