Takeshi Kitano en conférence de presse

Takeshi Kitano © AFP

C’est accompagné de Masayuki Mori, producteur d’Outrage et membre de Kitano Office,  que Takeshi Kitano s’est prêté à l’exercice de la conférence de presse. Extraits choisis.

La violence ou la comédie ? Pour Kitano, ça sera les deux
Pour moi, je dois être un pendule : pouvoir passer à fond dans la violence puis, de l’autre côté, montrer l’humour. Voilà comment je décrirai mon travail. Je peux présenter des scènes de haine et présenter des scènes d’amour. Une de mes plus grandes peurs serait que le pendule se bloque et se mette à tourner en rond, comme les aiguilles d’une montre.

Comment réaliser un film, la leçon de Kitano

J’ai une bande dessinée en quatre lignes : le début, le développement, le point tournant et la fin. Si je peux trouver ces quatre points pour un film, je peux aboutir à un scénario. Une fois le script fini, je peux travailler les détails. C’est comme ça que je trouve mes films.

Les yakuzas d’aujourd’hui vus par Kitano
Je ne pense pas que les yakuzas soient démodés. En tout cas, j’ai entendu dire qu’ils existent encore (rire). Leur méthode a changé, ils sont très actifs sur le marché financier. Mais je ne sais pas grand chose à ce sujet, je vais donc vous dire des généralités. Il y a une hiérarchie très stricte entre les jeunes et les anciens membres. Pour y entrer, avant, il fallait se couper un doigt. Mais cela a changé.

 

Propos recueillis par T.K.