Questionnaire Un Certain Regard : Adam Leon, pour Gimme The Loot

Adam Leon © FIF/CB

Gimme The Loot raconte la vengeance de deux jeunes graffeurs new-yorkais qui découvrent que leurs graffitis ont été recouverts par une bande rivale. C’est le premier film du jeune réalisateur américain Adam Leon.

Que vous évoque Un Certain Regard ?
Pour moi, c’est une sélection qui incarne une vision audacieuse du cinéma, qui prend le pouls du cinéma actuel en s’appuyant sur l’histoire incroyable du Festival de Cannes. Comme tous les films qui sont sélectionnés à Cannes, ceux qui en font partie offrent la possibilité de se plonger dans une histoire, une idée ou un cadre qui est original. Voir mon film y être sélectionné est un grand honneur.

Pourquoi le cinéma est-il essentiel pour vous ?
Il m’est difficile de mettre des mots sur quelque chose qui fait tant partie de moi. Je n’arrive pas à me souvenir d’un seul instant où le cinéma n’a pas fait partie de ma vie. Je pense que j’ai toujours été guidé par le cinéma, emporté par ce médium aux possibilités sans fin. C’est un lieu de partage où les rêves deviennent réalité.

Quel genre de cinéma ou quel film n’a cessé de vous inspirer ?
Je retire toujours quelque chose d’un film. Je fais attention aux erreurs, aux scènes, aux acteurs, aux costumes… Tout cela peut ensuite m’inspirer. Mais le film qui m’inspire le plus par son excellence, c’est Barry Lyndon, de Stanley Kubrick. Je suis toujours émerveillé par sa beauté, son élégance, mais aussi son côté profondément humain et drôle. Par ailleurs, mon idole du cinéma est Robert Altman. J’aime sa vision et sa sensibilité.

Quelle question aimeriez-vous poser au réalisateur de votre choix ?
On a toujours beaucoup de questions qui nous viennent après avoir vu un film. Si je pouvais poser une question aux réalisateurs de mon choix, ceux dont j’admire la carrière, je leur demanderai des conseils sur les meilleurs choix à faire lorsqu’on est au début de sa carrière.

Qu’attendez-vous du Festival de Cannes ?
C’est intimidant de montrer ce travail très local à un public international, mais aussi très excitant. Je ne sais pas comment les gens vont réagir à mon film. Je suis très impatient de rencontrer tous ces passionnés de cinéma.

 

Le film sera projeté à 11 heures dans la Salle Debussy.