Questionnaire Un Certain Regard : Aida Begic pour Enfants de Sarajevo

Aida Begic était déjà présente à Cannes en 2001, avec son film de fin d’études, First Death Expérience, sélectionné à la Cinéfondation. Son  premier long métrage, Premières Neiges, sur les veuves de Sarajevo, remportait le Grand Prix de la Semaine de la critique en 2008. Dans son deuxième long métrage, Enfants de Sarajevo, Aida Begic poursuit sa chronique des années d’après-guerre, avec le portrait de deux orphelins, Rahima, 23 ans et son frère Nedim, 14 ans.

Que vous évoque Un Certain regard ?
"Un de mes rêves devient réalité."

Pourquoi le cinéma est-il essentiel pour vous ?
"Parce que son existence et même sa perception ne sont pas liées au monde physique. Le cinéma est par nature une projection de l’esprit humain, et nous rappelle sans cesse son immortalité."

Quel genre de cinéma ou quel film n’a cessé de vous inspirer ?
"Regarder un bon film est l’une des plus belles expériences qui soient. Voir l’habileté d’un réalisateur à transmettre sa perception sincère du monde est aussi réjouissant que rencontrer une personne formidable. Je peux regarder les films de la Nouvelle Vague à l’infini. Ces films sont sans égal, et ils ont changé le monde pour toujours."

Quelle question aimeriez-vous poser au réalisateur de votre choix ?
"Est-ce qu’il y a une vie avant la mort ?"

Qu’attendez-vous du Festival de Cannes ?
"Qu’il ouvre les portes à mon film afin qu’il puisse toucher le plus de personnes possible."

Un mot sur votre première journée à Cannes ?
"Je suis heureuse de prendre part à la plus grande célébration du cinéma au monde, et j’ai hâte de rencontrer des gens qui ont choisi ce métier magnifique et cruel."

 

Le film sera projeté en salle Debussy lundi 21 mai à 11h.