CANNES CLASSICS – La Belle et la Bête : le film le plus populaire de Jean Cocteau

Jean Cocteau © DR

Pour les cinquante ans de la mort de Jean Cocteau, Cannes Classics projette La Belle et la Bête, sa seconde réalisation après Le Sang d’un Poète. Le conte de fée vient d’être restauré numériquement par le SNC/Groupe M6 et la Cinémathèque Française. Une nouvelle copie qui devrait permette d’apprécier à sa juste valeur le long métrage le plus populaire de Cocteau qui date de 1946.

 

La Belle et la Bête © DR

 

Le Festival de Cannes consacre une nuit toute entière à celui qui fût son Président du Jury en 1953 et 1954 : Jean Cocteau.  En première projection La Belle et la Bête – Prix Delluc 1946 –  puis Opium, film musical d’Arielle Dombasle inspiré de la relation amoureuse entre Raymond Radiguet et Cocteau au début des années 20.

 

L’écrivain signe la première version cinématographique de ce conte adapté par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont. C’est Cocteau qui transformera ce conte moraliste en tableau poétique, inspiré de Vermeer et Gustave Doré, dont il changea quelque peu la fin. 

 

Après que son père soit condamné à mort par la Bête, monstre mi-humain, mi-animal, Belle va vivre dans le château magique de la Bête. D’abord répugnée par l’apparence du monstre, elle finira par se laisser séduire par sa générosité et ses attentions. 

 

Sous la caméra de Jean Cocteau, Josette Bay interprète la Belle et Jean Marais la Bête. L’acteur et le réalisateur, Les Amants terribles, continuèrent leur collaboration sur les quatre derniers films de Cocteau : L’Aigle à deux têtes (1947), Les Parents terribles (1948), Orphée (1949) et Le Testament d’Orphée (1960).

 

Lisa Revil

SEANCE
Jeudi 23 mai / Salle Buñuel / 19h15
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