CONFÉRENCE DE PRESSE – Robert Redford : « J’ai eu tellement confiance en J.C. Chandor, que j’ai pu me laisser aller, je me suis complètement abandonné »

Robert Redford © FDC / LOB

J.C. Chandor vient présenter en Hors Compétition son second long métrage, All is Lost, accompagné de Robert Redford, l’unique acteur du film. Extraits.

 

Robert Redford, à propos de sa performance :

C’est un très grand défi d’être seul, sans béquille, sans dialogues, sans paroles, un défi qui m’a beaucoup attiré en tant qu’acteur. Je voulais me donner entièrement à un réalisateur.

J’ai eu tellement confiance en lui, que j’ai pu me laisser aller, je me suis complètement abandonné.

 

J.C. Chandor, à propos de son acteur principal :

J’ai vu Robert Redford à Sundance pendant une conférence, j’étais assis au bout de la salle, mais j’entendais clairement sa voix et j’avais l’impression qu’il ne parlait qu’à moi. Alors qu’il y avait plus de trois cents réalisateurs dans la salle. Je me suis dit qu’il fallait que je lui propose. Et il m’a dit oui tout de suite !

 

Robert Redford, sur le silence :

Je crois dans l’intérêt du silence au cinéma et dans la vie, car on parle parfois beaucoup trop. Le silence vous permet d’habiter pleinement votre rôle et il vous oblige à faire pleinement confiance au réalisateur.

 

Robert Redford, sur le rythme du monde d’aujourd’hui :

Le rôle de la technologie accélère sans cesse les choses. Le rythme de la vie s’accélère et l’énergie est fascinante mais combien de temps cela va-t-il durer ? C’est le thème du film car il est à l’opposé de ce que l’on vit aujourd’hui. On voit le temps, un bateau et un homme, en contraste avec tout le bruit que l’on fait aujourd’hui dans mon pays.

 

J.C. Chandor, à propos du rôle de la musique :

Nous avons travaillé avec un musicien incroyable pendant huit mois, la musique est très importante dans le film, il ne pourrait pas fonctionner sans elle. Elle arrive crescendo et accompagne la confiance du spectateur. Elle accroit le récit. La musique reflète la vie du personnage, et le spectateur s’associe à lui grâce à elle.

 

 

PC