RENDEZ-VOUS UN CERTAIN REGARD – Miele de Valeria Golino

Valeria Golino et Jasmine Trinca © AFP

La magie d’une projection dans les salles obscures cannoises n’est pas une expérience inédite pour Valeria Golino. La réalisatrice italienne les a fréquenté en tant qu’actrice pour présenter six de ses films. Le dernier fut Actrices, de Valeria Bruni-Tedeschi. Pour Miele, son premier long-métrage, la cinéaste s’est inspirée de Vi Perdono, roman de l’écrivain italien Mauro Covacich qui traite d’un sujet épineux : l’euthanasie.

 

Comment avez-vous eu l’idée de ce film ?
Il y a trois ans, alors que je réalisais mon premier court-métrage, j’ai lu un livre qui m’a bouleversé. J’ai demandé à mes deux producteurs de le lire, puis nous en avons acheté les droits. J’ai ensuite fait appel à deux scénaristes, Francesca Marciano et Valia Santella, pour m’aider à écrire le scénario.
Auriez-vous une anecdote du tournage à nous raconter ?
Lors du repérage des lieux pour le tournage du film, j’étais à la recherche d’une ville balnéaire pour la maison du personnage principal et j’ai tout de suite été séduite par une petite maison sur la plage, qui lui correspondait parfaitement. Elle n’était pas particulièrement belle, elle était même assez laide, mais j’ai vraiment plaidé en sa faveur auprès du régisseur d’extérieur, sans savoir vraiment pourquoi. J’ai découvert plus tard que l’auteur du livre, Mauro Covacich, avait écrit cette histoire alors qu’il vivait dans cette même maison !
Quelles sont vos influences cinématographiques ?
J’ai été très influencée par les films de plusieurs réalisateurs classiques, comme Friedrich W. Murnau, Federico Fellini, Pier Paolo Pasolini ou encore François Truffaut. J’admire également le travail de réalisateurs contemporains tels que Martin Scorsese, David Lynch, Roman Polanski, Gus Van Sant, Paul Thomas Anderson et Jane Campion.

Quels sont vos projets à venir ?
Je n’ai aucun projet de réalisation pour l’instant, mais j’ai joué dans deux films qui sortiront à la fin de l’été et à l’automne : Come Il Vento de Marco Puccioni et Il Capitale Umamo de Paolo Virzi.

 

SÉANCES
Vendredi 17 mai / Salle Debussy / 14h00 – 22h00.


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