CANNES CLASSICS – Rosebud, le traîneau de Citizen «Welles»

Orson Welles © DR

On ne présente plus Citizen Kane, ce classique parmi les classiques né en 1941 du génie d’Orson Welles. Il fut son premier long métrage et révolutionna l’histoire du cinéma. Il est le « film de l’état de grâce » selon Martin Scorsese. Retour sur un chef d’œuvre. 

Photo du film © DR

Les sœurs Kuperberg, auteurs du documentaire This is Orson Welles, également présenté à Cannes Classics : « Citizen Kane est parfait, il révolutionne tout : de l’esthétique à la narration en passant par le langage et les effets spéciaux. Orson Welles a américanisé un style visuel qui existait un peu en Allemagne ».

Le personnage de Charles Foster Kane visait les personnalités de William Hearst et Howard Hugues, deux magnats des affaires millionnaires. Le premier fera tout pour interdire l’exploitation du film et le second deviendra propriétaire du studio de production de la RKO. Orson Welles, qui n’a que 25 ans, va payer toute sa vie la liberté avec laquelle il a réalisé son premier long métrage.

Martin Scorsese : « Citizen Kane est une expérience éminemment forte, physiquement et émotionnellement ». On en garde l’image d’un traîneau qui renvoie à une part d’insouciance, gravé du mot ‘Rosebud’.

Une présentation de Warner Bros et une restauration 4k réalisée chez Motion Picture Imagery par l’étalonneuse Janet Wilson, sous la supervision de Ned Price. Le négatif original n’existant plus, l’image a été reconstituée d’après trois interpositifs noirs et blancs à grain fin support nitrate.

Charlotte Pavard


SÉANCE

Mercredi 20 mai / Salle Buñuel / 20h

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