Le Voleur de bicyclette au sommet du néoréalisme italien

Photo du film Ladri Di Biciclette (Le voleur de bicyclette) © DR

Cannes Classics redécouvre ce qui est considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs films de l’histoire du cinéma : Ladri di bicyclette (Le Voleur de bicyclette) de Vittorio De Sica. Pièce marquante de ce que le néoréalisme italien a fait de mieux, ce long métrage a reçu un Oscar en 1949. C’est aussi le film préféré d’un certain Woody Allen.

Le film. À 40 ans, Antonio sort de deux années de chômage après qu’un ami lui a trouvé un emploi de colleur d’affiches. Mais tout juste embauché, il se fait voler son vélo, sans lequel il ne peut travailler. Il se lance alors à la recherche du voleur et entraîne son fils avec lui dans un enchaînement de péripéties rocambolesques.

Vittorio de Sica. Acteur avant de passer derrière la caméra, il s’est illustré sur les planches puis dans des comédies italiennes. En 1940, il se met à la réalisation, une trentaine de films au total, dont une grande partie sont aujourd’hui des incontournables du néoréalisme italien. Vittorio De Sica raconte l’Italie d’après-guerre dans ce que sa société a de plus dur, toujours avec poésie. Le cinéaste a remporté un Grand Prix à Cannes pour Miracle à Milan en 1950.

Le contexte. Le néoréalisme italien est tout juste amorcé quand Vittorio De Sica termine Le Voleur de bicyclette. Il y raconte le chômage, les soupes populaires, l’Église et le communisme. L’Italie qui souffre, en somme, après une période de guerre et à l’aube d’une vague de migration.

Une présentation de Fondazione Cineteca di Bologna, Stefano Libassi’s Compass Film et Istituto Luce-Cinecittà. Une restauration de la Fondazione Cineteca di Bologna et Stefano Libassi’s Compass Film, en collaboration avec Arthur Cohn, Euro Immobilfin et Artédis, et avec le soutien d’Istituto Luce-Cinecittà. Restauration menée au laboratoire L’Immagine Ritrovata.