Once Upon a Time… le Hollywood vintage façon Tarantino

Photo du film Once Upon A Time... In Hollywood © DR

La couleur de L.A. au soleil couchant, les rangées de palmiers géants balayées par le vent. Once Upon a Time... in Hollywood, le dernier opus de Quentin Tarantino, surfe sur les codes esthétiques d’un glamour fermement lié à l’image de la Cité des Anges. Avec ce pastiche hollywoodien planté en 1969, le cinéaste américain rend hommage à la ville de son enfance. Comme une évidence, Leonardo DiCaprio et Brad Pitt y sont Rick et Cliff, inspirés de la vie de Burt Reynolds.

Les hauteurs de Hollywood à l’apogée du mouvement hippie : Quentin Tarantino avait six ans en 1969, et Los Angeles telle qu’il l’a connue n’est plus. Loin de la nostalgie, c’est l’image vivante d’une époque révolue que le cinéaste a voulu montrer, celle de la fin des années 1960 quand les farces psychédéliques faisaient loi à Hollywood. Rick Dalton (Leonardo DiCaprio) ancienne star de série télé du genre Western, et Cliff Booth (Brad Pitt), sa doublure cascade de toujours, ont vraiment existé. Tarantino s’est inspiré de l’amitié notoire qui nouait la star de Délivrance (1972) et Boogie Nights (1997) à son cascadeur, Hal Needham. À noter, l’intervention de Tim Roth, Kurt Russel et Al Pacino pour compléter un casting cinq étoiles. 

Once Upon a Time… in Hollywood signe le retour très attendu de Quentin Tarantino, dont la verve de dialoguiste fut découverte à Cannes en 1992 avec Reservoir Dogs. Suivront Pulp Fiction, Palme d’or en 1994, Kill Bill 2 en 2004 Hors Compétition, Death Proof, et Inglourious Basterds en Compétition en 2007 et 2009. Très sixties, la bande-annonce du film donne le ton.  

Pour le reste, Quentin Tarantino a déclaré dans une lettre parue sur le compte Twitter de son nouveau film : « J'aime le cinéma. Vous aimez le cinéma. Une histoire est sur le point d'être découverte. Je suis excité d'être à Cannes pour partager Once upon a time… in Hollywood avec le public du festival. Les acteurs et l'équipe ont travaillé dur pour créer quelque chose d'original, et je demande juste que chacun évite de révéler quoi que ce soit qui empêcherait les futurs spectateurs de vivre la même expérience devant le film. »