The Year of the Everlasting Storm, film à sketches en temps de pandémie

Photo du film The year of the everlasting storm © Neon

 

Mars 2020. La planète est confinée, la pandémie bat son plein. De l’Iran, à Singapour, des States à la Thaïlande : les metteurs en scènes du monde entier sont, comme tout le monde, assignés à résidence. The Year of the Everlasting Storm, un film à sketches en sept épisodes, invite des réalisateurs à se livrer sur leur expérience personnelle du COVID. Une proposition dévoilée en Séance Spéciale.

Comment fait-on un film en temps de COVID-19 ? Qu’arrive-t-il quand des artistes de renommée mondiale se retrouvent limités dans leur expression artistique pour une durée indéterminée ?  L’art surgit, sous une autre forme. 
The Year of the Everlasting Storm, patchwork personnel sur la pandémie de sept metteurs en scène, dévoile leurs travaux, réalisés avec les moyens du bord. 

Au téléphone avec sa mère et sa fille, l’Iranien Jafar Panahi fait une proposition sur le ton de l’humour. L’auteur du drame social Talaye Sorgh (Sang et Or), Prix du Jury Un Certain Regard en 2003, fait une entrée personnelle, dans l’esprit de Taxi Téhéran en 2015. 

Le Singapourien Anthony Chen, Caméra d’or pour Ilo llo en 2013, aborde, lui, les difficultés d’un couple confiné en télétravail avec un enfant. Apichatpong Weerasethakul, lauréat de la Palme d’or en 2010 avec Oncle Boonmee celui qui se souvient de ses vies antérieures, se rapproche du documentaire animalier, filmant araignées et moult insectes au plus près. La cinéaste chilienne Dominga Sotomayor (Tarde para morir joven, 2018), filme le cheminement d’une mère qui veut assister à l’accouchement de sa fille. 

The Year of the Everlasting Storm offre une radiographie de la pandémie, du cyber-thriller de l’américaine Laura Poitras, auteure du documentaire Citizenfour en 2014, aux propositions plus fictionnelles de ses compatriotes Malik Vitthal (Imperial Dreams, 2014) et David Lowery (The Old man and the Gun, 2018).