Rachid Bouchareb : « Le film est destiné à ouvrir un débat, dans la sérénité »

La conférence de presse du film Hors la loi, projeté en Compétition ce matin, s’est tenue en présence du réalisateur Rachid Bouchareb et de son équipe. Extraits choisis.

Rachid Bouchareb, en réaction aux accusations de film anti-français
Je suis surpris. Le film est destiné à ouvrir un débat, dans la sérénité, pas dans un champ de bataille. Je savais que le passé colonial était resté très tendu. Mais que ça suscite une telle tension autour du film ! Je suis surpris qu’on dise cela sans même l’avoir vu.

La réception des films polémiques de Rachid Bouchareb en Algérie
Contrairement à ce que les gens pourraient penser, on ne m’a jamais demandé de changer quoi que ce soit à mes films en Algérie. Aussi violents qu’ils puissent être. Je tenais à le souligner.

La violence politique, un thème universel selon Rachid Bouchareb

Mon film parle de la violence politique. C’est surtout cette violence que le film amène. Et ce n’est pas le cas seulement de cette révolution en Algérie, c’est pareil pour toutes les révolutions dans le monde entier.

Rachid Bouchareb, répondant à une question sur le choix du titre
A Jamel Debbouze : Tu peux raconter ça, toi. Combien de fois tu as été en garde à vue ? (rires)  Aux journalistes : Hors la loi, c’est quelque chose qu’on retrouvait à l’époque dans les documents. On l’a très souvent retrouvé dans les archives. En plus, je voulais un titre qui fasse western, donc Hors la loi, c’était bien.

Propos recueillis par T.K.